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Jongler en Afrique

26 janvier 2009

Dernières nouvelles!!!

Bonjour à tous!!!

Depuis mon retour j'ai gardé le contact avec plusieurs personnes sur place, et j'ai de bonnes et moins bonnes nouvelles à vous faire partager.

MAROC:

Les dernières nouvelles datent de peu, grace à Franck et Elodie qui sont passé à Tazadoute il y a un mois. Donc les enfants continuent à profiter du matèriel de jonglerie, et les professeurs veillent au grain, désfois trop bien.

BURKINA:

A bérégadougou, je vais commencé par les bonnes nouvelles, les ateliers continuent au rythme d'un jour par école, par semaine. C'est Basile, un des fils de Jean, qui anime, ce qui lui permet d'avoir une petite rémunération supplémentaire.

La mauvaise nouvelle, Jean est décédé l'année dernière, j'ai tardé à mettre l'info sur le blog. Il a eu un AVC au mois de mars 2008, il est décédé 4 mois après. C'est une grande perte pour la famille, mais aussi pour béréga. Jean était un conseiller pour beaucoup de personnes.

NIGER:

Abdou Salam, le couturier, a bien effectué son voyage au Québec, il est revenu avec une belle somme d'argent, ce qui lui a permis d'offrir différents cadeaux à sa famille proche, de l'argent à ses parents, mais surtout il a monté son propre atelier de couture, et il a à ce jour 2 employés.

Voilà pour les nouvelles que j'estime importantes.

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18 octobre 2007

Oups rectificatif

Excusez-moi, mais j'ai fais une erreur sur la date de la conférence elle n'a pas lieu le 28 mais le vendredi 26 octobre

5 octobre 2007

AVIS A TOUS

Ca y est j'y arrive, et oui je suis heureux de vous annoncer que ma première expo photo et présention de mon voyage va avoir lieu le 28 octobre à Ste gemme la plaine.

Vous pouvez commencer à découvrir l'expo sur l'album.

Bien entendu ce message tient lieu d'invitation.

à bientôt bisous à tous

21 juin 2007

C'est le retour!!!

Bonjour c’est avec joie et tristesse que je vous annonce mon retour sur ma terre d’origine.

Et oui, je suis rentré en France, j’ai quitté le village de Tazadoute le 16 juin en versant une petite larme lors de mon au revoir aux enfants.

Vous allez me dire pourquoi je suis rentré plus tôt, et bien parce que tout simplement il y a beaucoup de boulot qui m’attends, que des personnes m’attendent et aussi pour des raisons financières (un billet d’avion à pas cher).

Je vais répondre au dernier commentaire reçu, et oui le Maroc est un beau pays et les gens y sont très accueillants. Personnellement je préfère les régions montagneuses ou le sud du pays mais tous le pays est joli et je n’en connais qu’une partie, je pense qu’il me faudrait une année complète, voire plus pour visiter le Maroc comme il le faut.

Alors tout ce que je souhaite c’est qu’un jour vous puissez voyager à votre tour, et que vous le fassiez dans le respect de l’autre.

Je ne suis pas très bon pour les conclusions, surtout que c’en ai pas vraiment une, j’espère pouvoir vous rencontrer, vous les élèves des différentes écoles qui m’ont suivi, concernant le foyer je vous dis à bientôt et à vous les amis appelez moi, je vous rappelle que je n’ai quasi plus aucun numéro.

Merci encore à toutes les personnes qui m’ont suivit, appuyer et encourager durant ce périple, toutes ces personnes qui m’ont accueillit et pour certains ouvert leur cœur. Et en espérant que ce petit projet va continuer son bout de chemin, que vous aussi vous alliez à la rencontre des autres, et surtout n’hésiter pas à me contacter si vous souhaitez allez continuez ce que j’ai commencé, ce serais avec plaisir que je vous donnerais les contacts.

MERCI A TOUS

A BIENTOT

21 juin 2007

la suite de Tazadoute

Salut à vous tous!

Au message précédent je vous ai laissé avec ma ballade en bord de rivière. Les dernières actualités sont qu'après une semaine d'ateliers jonglerie, j'ai démarré une semaine d'ateliers clown avec les enfants, bon ce n'était pas vraiment des ateliers en tant que tel mais plus des petites impros sketches faites par des enfants avec un nez rouge. Mais c'était tellement génial et adorables de voir toutes ces petites bouilles de clown, que tous se prêtent au jeu et que surtout en général ils ont fait fonctionner leur imaginaire. J'ai vraiment des crises de rires à les voir faire.

Sinon je vous ai parlé très rapidement de Ralid, le fils du chef, dans le message précédent. Il faut que je vous en dise un peu plus sur le chef et son rôle au village.

Bon actuellement le chef est souffrant suite à une attaque cardiaque il est paralysé du coté droit et est de plus en plus fatigué. Je l'ai quand même rencontré et ses fils m'ont expliqué son rôle.

Le chef est choisit par l'ensemble du village (principalement les hommes) en fonction de sa sagesse, de son importance dans le village pour des actions menées et bien sur de l'appréciation des habitants. La durée du mandat est illimité tant qu'il remplit correctement ses fonctions et qu'il est apte à les remplir. En cas de mécontentements des habitants ou de décès, un nouveau chef est élu. Vous comprendrez que prochainement Tazadoute va sûrement connaître de nouvelles élections.

Le chef actuel est en poste depuis 1975 et est très apprécié par les villageois.

Son rôle et fonctions sont :

-         Résolution des conflits entre habitants

-         Gestions des parcelles, achat, vente, constructions….

-         Aide et appui auprès de l’école

-         Participe à la scolarisation

-         Contrôle les finances de la mosquée

Le chef est payé par la commune (chez nous le canton) une somme de 800Dhirams (80 euros) par mois pour remplir ses fonctions.

Je me ballade beaucoup autour de Tazadoute, en bord de rivière et dans les montagnes. Ces promenades me permettent de rencontrer beaucoup de personnes avec qui je partage des moments simples de la vie, aide à la moisson, au labour ce qui fait que je suis régulièrement invité à boire le thé, manger le tajine ou couscous.

J’apprécie vraiment ce village, la simplicité des rapports humains, pour ce qui me connaisse ce village me rappelle beaucoup Acopalca au Pérou.

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9 juin 2007

Mes débuts à Tazadoute

Je pourrais vous décrire le village et les activités de l’association école tazadoute, mais je préfère vous inviter à aller visiter leur blog (en lien).

Dés mon arrivée au village je suis en contact avec les enfants de l’école. Ils sont au nombre de 97. Je leur explique le pourquoi de ma venue et leur fais une démonstration en jonglerie. Aussitôt suit un premier atelier qui permet à chacun de s’essayer.

Le soir même nous dressons un planning d’activité avec les instituteurs, et le lendemain matin des groupes fluctuant de 10 à 15 sont formés avant de commencer avec le premier groupe.

Chaque atelier est d’une durée de 2h, et suivant l’âge des élèves je m’adapte. Pour les plus jeunes le jeu est plus important que l’apprentissage en lui-même. Je leur fais donc faire des jeux de passes avec les balles et anneaux et laisse un temps libre où ils s’amusent avec diabolos et bâtons du diable. Tandis que les grands (à partir de 8ans) s’intéressent à la technique. Que c’est bon de voire cette motivation, surtout suite au Niger.

Il y a quand même des petits temps difficiles, ne sachant pas parler le berbère ou l’arabe, j’ai quelques difficultés à communiquer. Surtout avec les plus petits qui comprennent que très peu le français, mais ça va la gestuelle remplace les mots et il y a toujours un instituteur pas très loin pour m’aider.

Actuellement les instituteurs sont en grève deux à trois jours par semaines, mais cela n’a pas empêché et loin de là leur implication.

Mais les grèves jouent sur la présence des élèves, il est plus important pour la famille de travailler aux champs que de venir jongler. C’est un fait que je ne conteste point et je trouve cela normal surtout que nous sommes en pleine période des moissons et qu’elles se font entièrement à la main.

Un après midi ou les enfants étaient peu présents (3), je laisse le matériel à leur disposition et pars me balader le long de la rivière avec Ralid, le fils du chef.

Superbe ballade, qui c’est accompagné de belles rencontres dans les champs.

2 juin 2007

Arrivée au Maroc

Je suis arrivé au Maroc le 28 mai, par avion, atterrissage à Casablanca. Et oui, le projet de rentrer au Maroc en traversant le désert est tombé à l’eau, vu les tensions qui règne actuellement dans le Sahara !!!

Du Niger je suis donc retourné à Ouagadougou (Burkina), pour prendre un vol pour Casa.

Je passe mes premiers jours marocains, chez mon père, entre Khemis-Zemamra et Oualidia, qui est sur la côte Atlantique, au sud d’El Jadida.

La côte y est magnifique, entre les lagunes, marais salants et les bandes de terres cultivées, OUAAHHH !!!! Je m’en prends plein les yeux.

Nous sommes le 2 juin et je m’apprête à rejoindre Idara, instituteur à Tazadoute, à Ouarzazate. Je devrais être au village le 4 juin.

1 juin 2007

Agadez, la belle!!!

Je suis arrivé à Agadez pas forcément dans les meilleures conditions. Mais je ne me voyais pas quitter le Niger sans aller voir Agadez, surtout que les rencontres ont fait que le voyage sur Tombouctou était fort compromis.

Quand je vous dis que les conditions n’était pas favorable, c’est qu’actuellement et ce depuis plusieurs semaines la rébellion s’organise dans le nord du pays et surtout sur la région d’Agadez.

En principe les occidentaux n’ont rien à craindre du fait que les rebelles s’attaque uniquement aux militaires et à l’état. Mais comme dans tout mouvement il y a des profiteurs mal intentionnés, qui sont les bandits. Ce qui fait que les sorties en brousse sont fortement déconseillées. Les bandits attaquent et volent tout en se faisant passer pour la rébellion.

Le couvre-feu n’était pas de mise lors de mon séjour mais la tension était forte et les gens ne sortaient pas ou peu. Les contrôles militaire et policier sont fréquents à l’intérieur et l’extérieur de la ville.

Ce faisant j’ai quand même visiter cette belle ville labyrinthe. Cette ville ou la plupart des touristes viennent que pour y trouver un guide pour aller dans l’Air, ils ne s’arrêtent que très peu de temps à Agadez. Et pourtant, il y en a des choses à voir, des gens à rencontrer. J’y ai duré quatre jours et c’est trop court, beaucoup trop court. Mais je pense en avoir profité comme il fallait en saisissant les moments.

La construction d’Agadez fait penser un peu au quartier Birni de Zinder, sauf que les maisons ne sont pas décorées, mais ont quand même beaucoup de charme.

De cette ville je n’ai pas de photos, pourquoi ? Parce que l’espace de quelques jours je me suis évadé, j’ai laissé mon appareil dans le sac et tout simplement profité.

Je vous invite à venir à Agadez et de vous y arrêter, les gens sont très accueillants. En tout cas pour ma part j’y retournerais et pour plus longtemps

31 mai 2007

Mirriah

Mirriah est une jolie petite ville située à 18km de Zinder, sur la route du Nigeria.

A Mirriah vous pourrez admirez les fabrication de poteries, c’est un peu leur spécialité. Mais surtout, ce que j’ai trouvé le plus impressionnant, allez vous promenez dans la forêt de baobab. Elle est immense, je m’y suis promené à pied puis des enfants, en charrette tirée par un bœuf, m’ont proposé de les accompagné. Je suis resté avec eux une petite demi-heure à discuté et nos chemins se sont séparés, eux allant aux travaux du champ et moi voulant marcher jusqu’à l’autre bout de cette forêt.

J’ai marché pendant pas loin d’une heure, toujours en suivant l’ouest. Je ne suis jamais arrivé au bout de cette forêt.

Après une si longue marche, je me fais une petite pause à l’ombre. Regardant vers l’ouest et voyant toujours des baobabs à perte de vue, je décide de rebrousser chemin. Et là je me rends compte de la longue marche que je venais de faire, surtout que le soleil commence à être haut dans le ciel. Et bien sur, je n’ai pas vu de charrette qui prenait la même direction que moi. J’ai mis un peu plus de deux heures à revenir à Mirriah.

Je peux donc vous dire, cette forêt elle est vraiment immense.

A ce propos il existe une petite histoire sur la forêt de Mirriah.

Depuis que le monde est monde un grand débat soulève des passions au niveau international…

Fâché par l’arrogance de cet arbre qui avait la prétention de chatouiller le ciel du bout de ses longues branches, Dieu, d’une main de fer l’empoigna, le déracina et le replanta à l’envers…

Et Dieu créa la forêt de Mirriah.

Après la proclamation de cette version des faits comme axiome, comme un vent venue des quatre coins de la terre, une vague de chuchotements composée d’une multitudes de voix diverses et variées se souleva.

Tendons l’oreille vers l’ouest :

-          Tout ça ce sont des balivernes, selon le premier sage du village, feu mon arrière, arrière, arrière… grand-père, pour chaque nouvelle famille s’installant à Mirriah, le village plantait un baobab ! C’est comme ça qu’est née notre forêt !

Tendons l’oreille vers le sud :

-          Chimères ! Les baobabs ce sont nos ancêtres qui les ont planté pour perpétuer nos traditions culinaires ! Rien de tel qu’un bon touwo (thô) sauce feuille de baobab.

Tendons l’oreille vers l’est :

-          Ce n’est pas une forêt d’abord ! Il n’y a même pas d’ombre et des kilomètres entre chaque arbre ! (Si je peux me permettre, il est un petit peu marseillais le gars de l’est)

Et au nord, on dit quoi ?

-          Et bien qu’il faut venir à Mirriah pour se faire sa propre opinion, et se laisser porter par les contes et l’énergie de cette forêt.

31 mai 2007

Zinder ou Damangaram

Je vous invite à visiter la ville de Zinder, et plus précisément la vieille ville, le quartier Birni.

Bon pour le moment ce sera que par les textes, les photos viendront plus tard, je laisse libre cours à votre imagination.

J’arrive dans le quartier en moto-taxi et pars à sa découverte à pied afin de m’y perdre tout en arpentant les rues et ruelles tortueuses. Toutes les maisons sont faites en banco (une sorte de torchis). Les façades sont décorées d’arabesques plus ou moins colorées, ce qui rajoute du charme au quartier. Au cours de ma ballade je m’arrête discuter avec des vieux assis sur une paillasse et boit le thé avec eux.

Ce que j’apprends avec les vieux :

Zinder a eu pour premier nom, Damangaram, « vous mangez de la viande », ce nom vient du fondateur de la ville. Je vais essayer de vous raconter son histoire :

Deux frères quittent leur village espérant trouver des richesses ailleurs alors qu’ils arrivaient vers la ville de Tahoua et qu’ils n’avaient toujours rien trouvé, ils décidèrent de se séparer. L’un partit vers le sud et l’autre vers le nord. Le premier trouva une région fertile, ou l’on pouvait y faire des cultures élever du bétail. Dans cette région, il y trouva une femme et regroupa les gens pour y fonder sa ville (j’ai oublié le nom).

Son frère, quand à lui, marcha longtemps vers le nord et il n’y trouva rien de bon à part du sable. Il décida de rebrousser chemin et d’essayer de retrouver son frère. Il marcha jusqu’à arriver à une ville ou la vie était prospère, les gens mangeaient de la viande. Il demanda à voir le chef de cette ville et quelle ne fut pas sa surprise en voyant son frère régner sur cette ville. A ce moment il s’écria : Damangaram ! damangaram ! (vous mangez de la viande), mon frère tu a là une bien jolie ville, la chance a été avec toi.

De là est venue le nom de Damangaram.

La vieille ville était fortifiée et il y avait sept portes avec chacune un gardien, les fortifications ont été détruite lors de l’invasion française, et il n’en reste plus qu’un bout de mur avec une porte.

Les décorations des maisons représentent le corps de métier, les richesses et possessions des propriétaires ainsi que la position social qu’ils ont vis-à-vis du sultan.

La mosquée fut construite en 1852 par le sultan Animoun, le 16ème sultan.

Après m’être perdus et retrouvé plusieurs fois, je me pose pour manger quelques brochettes au marché, puis je me dirige vers le sultanat pour y négocier la visite.

Négociation faite, la visite démarre.

Le sultanat

Il fut crée en 1736, par le 1er sultan, Yiénouss, qui venait du Yémen.

Au dessus de la porte d’entrée est apposée le sceau du sultan composé : d’une lance, du baton de règne, du bouclier.

La porte d’entrée est faite de plaques de fer que chaque forgeron apporte chaque année en signe d’allégeance au sultan. Si vous levez la tête en passant la porte vous remarquerez plein de gris-gris suspendu au plafond. L’un d’entre eux, le plus gros renferme la tête d’un homme ayant attenté à la vie du premier sultan.

Après avoir passé la porte d’entrée, je laisse mes chaussures au gardien, et arrive dans une cour, Marabouto (là ou l’on partage à manger). Dans cette cour se déroulent les intronisations des chefs de quartiers, villages, et corps de métiers. Avant s’y déroulait la fête du taureau, mais pour des raisons d’espace de nos jours elle se déroule à l’extérieur devant  le palais.

L a fête du taureau a lieu tout les ans à la fin du ramadan. Le chef des bouchers offre 2ou3 taureaux au sultan, qui servent aux jeux. Les jeux sont assez similaires à ceux de la corrida, à quelques différences près, le taureau à les pattes et la tête attachées pour des raisons de sécurité. Et il n’y a pas de mise à mort en public, les taureaux sont amenés à l’abattoir puis la viande est servit au public.

La cour est entourée de cellules, qui servaient jusqu’à la colonisation. Les prisonniers étaient dans les différentes cellules suivant les actes commis.

La cellule des scorpions, personnes n’y survivaient plus d’une journée.

La cellule des fourmis, la cellule était recouverte de mil, miel et eau ce qui attirait les fourmis. Si le prisonnier survivait aux piqûres, il en ressortait très malade.

Il y avait aussi la cellule du petit malfaiteur, il était condamné à faire l’entretien des cellules et de la cour.

Et la grande cellule, se tenant en face des trois autres, elle pouvaient renfermer un trentaine de personnes.

A l’arrivée des français ce type d’enfermement a été arrêté, et les cellules aujourd’hui servent de débarras.

De la cour je passe à la salle de réception, la porte de cette salle a aussi une histoire. Sous le règne du 3ème sultan, le chef de la ville de Mirriah n’a pas voulu porter allégeance, le sultan dépêcha une armée pour aller sur Mirriah. En arrivant à l’entrée de la ville deux gardes se trouvaient devant la porte, le sultan demanda à être reçu par le chef de Mirriah, qui refusa de s’entretenir avec lui. De colère le sultan ordonna à ses hommes de prendre la porte de la ville et dit aux deux gardes que si leur chef voulait récupérer sa porte qu’il devrait venir la chercher en personne au sultanat. Depuis ce temps la porte est toujours au sultanat, et les chefs des autres villes du sultanat se servent de cette histoire pour se moquer du chef de Mirriah, qui n’a jamais eu le cran de venir récupérer sa porte.

Maintenant nous allons prendre à droite et emprunté un petit couloir, la première porte donne sur les écuries. Les chevaux ont les crinières tressées avec des rubans aux couleurs du sultanat.

Reprenons le couloir et nous arrivons dans une petite cour, ici se tenait les jugements. Le juge assis sur une grosse dalle décidait si la personne était destinée aux cellules ou à une mort subite en l’envoyant vers le bourreau.

Nous allons rebrousser chemin et retourner dans la salle de réception, la traverser et arriver dans une petite cour laquelle donne accès aux maisons des femmes, à la salle du trône et à la salle ou sont entreposé tous les objets liés à l’histoire du sultanat.

Le sultan est dans la salle du trône et étant donné que je n’ai pas demandé audience nous ne pouvons pas y entrer ni passer devant. Donc pas de visite de la salle d’exposition, ce n’est pas grave, nous allons rendre visite aux femmes du sultan.

Le sultan à 4 femmes, et depuis Animoun qui a décidé que le nombre de femmes ne devait pas dépasser 4. Les femmes ont chacune leur logement et elles cohabitent toutes dans la même cour et leur belles-mères également. Ca en fait du monde, aujourd’hui elles sont environ 7 femmes et une douzaine d’enfants. Personnellement je trouve leur condition de vie un peu spartiate pour des femmes et enfants de sultan.

La visite du sultanat se termine là, j’espère que vous avez apprécié.

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